samedi 27 décembre 2008

Repas traditionnel ou l'interculturalité des plats ?!















Je ne sais pas ce qu'on mange dans les autres régions de la France, mais moi, pour Noël, on a eu une soirée fruits de mer. On s'est amusés, on a ri, on ouvert les cadeaux comme des enfants sages et impatients...Mais au fond de mon coeur, il me manquait quelque chose... Les plats traditionnels roumains pour les fêtes...
(dans la photo de droite, voici :"sarmale" - de la viande hachée de porc roulée dans des feuilles de chou)


voici une recette que j'ai trouvée sur le net...

"Sarmale" aux feuilles de chou

Convives: 6

Temps: beaucoup

Ingrédients: 1 grand chou ( ou 2 de taille moyenne), 750 g de viande de porc (ou moitié porc moitié bœuf), hachée, quelques tranches de lard fumé,1 grosse tranche de mie de pain trempée dans de l’eau, puis essorée, 2 oignons, 2 cuillères à soupe de riz, 6 tomates ou 2 cuillères à soupe de concentré de tomates, 1 l de borch, 100 g de saindouxsel, poivre, thym, fenouil

Mode de préparation: faire revenir dans le saindoux les oignons finement coupés. Lorsqu’ils sont dorés, ajouter le riz, laisser blondir, mouiller avec un peu d’eau et bien mélanger le tout avec la viande hachée menu, le sel, le poivre et 2 ou 3 cuillères à soupe d’eau. Défaire le (les) chou(x) feuille par feuille, en enlever la partie dure, puis les ébouillanter avec le litre de borch ou, à défaut, avec de l’eau et les garder dans le liquide jusqu’à ramollissement complet. Couper les feuilles de manière à en obtenir des morceaux carrés d’environ 7 ou 8 centimètres de côté (la grandeur des sarmalés dépend des préférences personnelles et des feuilles de chou dont on dispose. En Transylvanie elles sont plus grandes qu’en Valachie et surtout qu’en Moldavie où elles ont la grosseur d’une petite noix). Sur chaque carré placer un peu de farce que l’on recouvre en rabattant deux à deux les côtés opposés que l’on rentre avec le doigt à l’intérieur de la sarmalé.Placer ensuite en cercles concentriques les sarmalés dans une marmite. Les recouvrir des rognures de chou (celles qui sont tombées lorsqu’on a découpé les carrés) finement hachées, en répétant l’opération à plusieurs reprises, selon la hauteur de la casserole, qui ne doit pas être remplie, car les sarmalés gonflent en cuisant. Entre les couches de sarmalés, placer des tranches de lard fumé. Recouvrir de feuilles de chou hachées et de tomates émincées (ou de concentré un peu dilué). Répartir le saindoux sur la surface et y verser enfin le borch de même qu’un peu d’eau. Laisser longtemps mijoter à très petit feu, en ajoutant de l’eau si nécessaire. Plus ça mijote, mieux ça vaut ! Les sarmalés sont meilleurs réchauffées, c’est pourquoi on les prépare habituellement un jour d’avance. Servir avec de la polenta (= "mamaliga")



mardi 23 décembre 2008

Joyeuses Fêtes!

Joyeux Noël et Bonne Année à toutes et à tous !
Craciun Fericit !
Merry Christmas !
Feliz Navidad !
Buon Natale !
Feliz Natal !
Wesołych Świąt !
Giáng Sinh vui vẻ !
חג מולד שמח !
عيد ميلاد مجيد

mercredi 3 décembre 2008

Chypre -le profil linguistique (ou j'ai oublié)

Situation actuelle :
le Chypre = territoire du plurilinguisme
objectif – inclure la langue maternelle – de première socialisation et aussi les langues minoritaires ou étrangères dans l’éducation linguistique.
On y parle :
L’anglais (très utilisé dans les affaires ou les médias) occupe une place dominante, ce qui nuit un peu aux autres langues
Beaucoup d’enfants prennent des cours particuliers de langues, en dehors de l’école
Orientations pour l’avenir :
développer la tendance au plurilinguisme des chypriotes
adopter des changements à long terme dans la formation initiale et continue des enseignants, de sorte que le plurilinguisme devienne un objectif dans la pédagogie
Les langues nationales du Chypre sont : le grec (avec ses deux versions le grec moderne standard – enseigné dès le gymnasium, et le grec chypriote – utilisé surtout sous forme orale, à la campagne ou dans le théàtre) ; Le turc – comme le grec, le turc est une langue officielle, cette langue est enseignée de moins en moins.
La situation des langues à l’école :
les écoles publiques : l’école n’est obligatoire que jusqu’à la fin du premier cycle du secondaire, ce qui fait que 10% des élèves interrompent leurs études à ce niveau-là.
- l’anglais est obligatoire de la quatrième année du cycle primaire à la première année du deuxième cycle du secondaire, tandis que le français est obligatoire de la première année du gymnase jusqu'à la première année du lycée. Au lycée, les élèves font un choix entre 7 langues proposées : l’anglais, le français, l’allemand, l’italien, l’espagnol, le russe et le turc.
les écoles privées : sont fréquentées par 10-12% des élèves chypriotes. Ici, on peut trouver des programmes variés et modernes, qui suivent les standards internationaux de niveau.
Les langues minoritaires : l'arménien, les maronites
Les « nouvelles minorités » - des immigrants de langue russe ou Philippins ou Sri-Lankais.
dans la plupart des cas, les minorités parlent l’anglais, le russe, le bulgare, le roumain, l’arabe, le suédois, le français, le finnois.

dimanche 30 novembre 2008

Mon projet de blog éducatif???

 
 
 
Une idée de blog éducatif???
 
Le choix m'est assez difficile...
 
Peut-être ferais-je un blog... comme toute première idée, un blog qui parle de la chanson francophone, de son importance dans la classe et sa façon l'aspect culturel dans le divertissement...
 
Ou un blog sur les activités ludiques, ou qui propose des activités, parce que ça me semble important pour un futur enseignant de pouvoir échanger ses idées et de se former une image plus précise de ce que c'est son métier...
 
Ou bien un blog qui explique certains points délicats de la langue et, pourquoi pas, de la civilisation française, comme l'emploi du subjonctif ou la tradition du chapeau de la Sainte Catherine...
 
Ou plutôt un blog... qui parlerait de la situation de l'enseignement du français dans les divers pays...même si pour cela il faut une grande connaissance du monde...
 
Enfin, tout ça c'est des sujets qui m'intéressent, surtout le premier point.....
 
 
 
 

jeudi 27 novembre 2008

blog sur le multilinguisme

je viens juste de découvrir ce blog
sur le multilinguisme...
même si les derniers billets défendent plutôt le français par rappotr à l'anglais, le billet "Le multilinguisme progresse..." est très intéressant....

dimanche 23 novembre 2008

Les blogs éducatifs




De nos jours, Internet est de plus en plus présent dans notre vie. Les blogs en font partie. On commence à les utiliser même en milieu scolaire. Parmi les avantages que ceux-ci offre, on peut noter :


- Avantages pour l'enseignant

1. le blog personnel - comme une base de ressources pédagogiques pour la langue qu'il enseigne. Cette pratique lui permet de réfléchir sur son évolution professionnelle et le met en contact avec d'autres enseignants. Le blog peut également servir de support pour un travail de recherche ou pour la gestion d'un projet.

2. le blog du tuteur dans le cadre de la classe - fournit des informations supplémentaires sur le cours, prolonge le travail réalisé en classe, ou propose des activités pédagigiques aux apprenants, à condition qu'il soit motivant.


-
Avantages pour la classe (en tant que collectivité)

1. reflète la vie, l'évolution et les activités de la classe,

2. espace pour communiquer de façcon horizontale ou verticale

3. lieu propice pour les projets en groupe


- Avantages pour l'apprenant (le blog personnel)

1. outil d'analyse et d'auto-évaluation

2. tient place de cahier virtuel dans lequel l'apprenant peut faire ses devoirs

3. encourage la créativité et l'expression de l'apprenant, tout en parlant de sujets librement choisis

- évaluation et blogs: l'évaluation et la correction peuvent être faites par l'apprenant même (auto-évaluation - portfolio), par les autres apprenants, par l'enseignant ou bien par les autres blogueurs

- limites : pour faire un blog il faut tenir compte de quelques critères :

- avoir une connexion Internet,

- savoir utiliser les logiciels nécessaires,

- être suffisamant motivé (l'apprenant doit être encouragé d'écrire régulièrement; laisser des commentaires aide aussi)

- faire connaitre aux apprenants les droits d'auteur et à l'image

- avoir une écriture de qualité






lundi 17 novembre 2008

Jil Aigrot - Hommage à Edith Piaf





Nice, le 14 novembre 2008. Le Palais de la Méditerrannée bouillonne de gens
de tous les âges animés tous du même amour - celui de la chanson française.
A 21h moins le quart, l'orchestre entonne des accords qui réveillent des
souvenirs. Dans les applaudissements du public, le lourd rideau
rouge s'ouvre.

C'est dommage qu'on ne parle davantage d'elle. On a presque
tous vu le film "La Môme". On connaît la liste de prix que
l'actrice a eu à cette occasion. Mais sait-on qui est la voix et le
visage derrière certaines chansons? On l'ignorait. Maintenant on le sait.
Elle sillonne la France et le monde entier avec son spectacle en hommage à
Piaf. Il s'agit de Jil Aigrot.

Je n'utiliserai pas la même formule de ceux qui écrivent la
présentation de ses concerts - "l'illusion parfaite". Jil Aigrot
est beaucoup plus que ça. Telle Piaf, elle imprime son empreinte personnelle
aux chansons qu'elle chante, en créant ainsi sa propre interprétation qui
reflète parfaitement son caractère...

A coté d'elle sur scène on retrouve Guy Colomar au piano, Freddie
Garcia à l'accordéon et Cyril au xylophone. La soirée commence par
"Comme un moineau", chanson réaliste qui réchauffe
l'atmosphère tout en mettant en évidence le véritable talent de la
chanteuse.

Dans sa petite robe noire à laquelle les projecteurs empruntent des nuances de
rose, de bleu ou de jaune, le regard habité par la passion de chanter, elle
nous gâte les oreilles et l'esprit à travers des refrains connus ou moins
connus de la môme Piaf. Au programme : les incontournables "La vie en
rose", "Non, je ne regrette rien", "Padam padam",
"La foule", mais aussi "Y' a pas de printemps",
"Mon vieux Lucien", "La goualante du pauvvre
Jean", "L'homme à la moto" (qui est si vous ne le saviez
pas la première chanson rock'an'roll adaptée en France)...Et chaque
chanson est précédée d'un court moment introductif à l'histoire...
A la fin, le public est régalé de deux surprises -
"Milord" qu'il réclame et une chanson nouvelle dans ce tour de
chant - "La quête" de Jacques Brel.

Jil Aigrot. Si vous ne l'avez jamais entendue, achetez son disque. Si vous ne
l'avez jamais vue, allez à ses galas. Parce que c'est à découvrir! A l'Olympia, le 18 janvier 2009!



jeudi 13 novembre 2008

le 20 novembre 2008 au Dôme


Bonne nouvelle, me dis-je, en me cognant presque à cette affiche mise au milieu du trottoir...! Tiens on va voir écouter Jo Moustaki (comme l'appelait Edith Piaf) au Dôme!
Je lis attentivement : jeudi, le 20, 20h, entrée libre, réservation des places à l'Alcazar...
Dans les 5 secondes suivantes je me voyais déjà dans la salle peut-être déçue par l'interprétation ou bien transportée dans par la voix ensoleillée et douce de l'artiste...
Je veux y aller...
mais hélas ... c'est complet...
j'ai pas de chance cette fois-ci...

vendredi 7 novembre 2008

.....mon impression?

C'est drôle, mais presque tous les jours je pars de Marseille où il fait beau, et plus le car approche d'Aix, plus il fait sombre et le ciel se couvre.

Est-ce Aix-en-Provence une ville des nuages?


Qu'est-ce que vous en dites?



jeudi 30 octobre 2008

les feuilles mortes

Je me baladais il y a quelques jours dans mon quartier, ne pensant à rien ou peut-être à toutes les objectifs qui remplisaient ma liste de tâches pour la semaine...quand, tout d'un coup, j'ai ressenti une odeur très familière, un peu humide et parfumée, douce et forte en même temps, une odeur qui me rappelait mon enfance.

Ah, oui, c'était les piles de feuilles mortes que moi et mes amis, on ramassait, dans lesquelles on se jetait et dont on gardait toujours une en souvenir jusqu'à l'automne suivant. Car, oui, l'automne est déjà là, palpable, évident. Un automne qui a déjà pris ses droits, vu le vent, la pluie, l'air de plus en plus frais du matin qui s'entête de ne pas se rechauffer...




Cette saison me fait aussi penser à une chanson que j'aime beaucoup, écrite par Jacques Prévert sur une musique de Joseph Kosma, qui s'intitule "Les Feuilles Mortes". Voici un extrait, de cette chanson de 1949, interprétée par Yves Montand:

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais...

p.s: cliquez sur le titre de ce billet, vous découvrez la vidéo... ou bien regardez en bas...


lundi 27 octobre 2008

les autres blogs

Me voilà revenue, en train de "juger" les blogs des autres...
J'ai bien aimé certains blogs de mes collègues* qui ont su très bien organiser leurs billets et qui ont su intégrer de différents types de documents. J'aimerais savoir faire pareil un jour...Et c'est toujours par rapport aux autres qu'on se rend compre de ses propres limites...Limites qu'il faut toujours dépasser; surpasser, avancer, briser toujours...
Un autre point que je trouve intéressant est le style de quelques-uns de mes collègues, la manière dont leurs billets interculturels me fait voyager mentalement...


* parce qu'il faut absolument citer, il s'agit des blogues de Claire et de Flora, mais dans tous les blogues il y a des trucs intéressants...

jeudi 16 octobre 2008

un peu de ce que je vois...

si la vie n'était qu'une illusion, je tenterais à l'attrapper pour qu'elle ne m'échappe pas...

apprendre...

C'est pourtant vrai. Toute notre vie on apprend des choses. On apprend ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas.
En première instance, à l'école, on nous apprend à parler, à lire, à compter. Souvent, on apprend tout seul : à vivoter, à rire, à pleurer, à aimer, à souffrir...
Parfois, on apprend à créer le blog. Mais jamais on ne connaît tout. Il nous reste toujours des trucs à découvrir, des leçons à apprendre, des sentiments à vivre, des impressions à partager.
Alors, me voilà embarquée dans cette aventure virtuelle qui est le blog. Je suis tout au début, mais c'est une expérience enrichissante qui m'ouvrira de nouveaux horizons.
Je croise mes doigts pour un peu de chance et un peu plus de courage...

dimanche 5 octobre 2008

Comment aborder un nouveau pays?



De nos jours, tout le monde voyage. Partout et n'importe où. Par le plaisir. Pour des vacances. Pour découvrir d'autres cultures. Pour connaître des gens. Pour travailler. Si on ne fait pas partie d'une excursion organisée par une agence, d'habitude on prend un guide touristique. Ou si on a plus de chance, on a déjà des amis dans la région.
Mais comment est-ce qu'on aborde un pays complètement étranger quand on est prof de langues?
On devrait se renseigner sur plusieurs points d'intérêt avant de partir. C'est ce que je considère les plus importants, les voici :


- on devrait avoir quelques notions du base de la langue du pays. Cela est utile dans la conversation de tous les jours, masi aussi, pour une meilleure adaptation.


- il faudrait étudier, connaître et si possible comprendre système éducatif du pays - quel est le rôle du prof dans la société, quelle importance accordent les éléves à la matière qu'ils étudient, quels sont les projets du gouvernement....


- la façon dont on voit la conversation, la communication - ce qui est à faire ou à éviter dans le pays - cela est très utile afin de ne pas avoir des conflits ou des malentendus. Est-ce qu'il existe une norme spéciale en ce qui concerne la distance corporelle ou le regard direct? Est-ce qu'il y a des sujets tabou de conversation?

- on devrait aussi avoir au moins une idée de l'histoire du pays, avoir des données sur l'économie, la politiqe, les classes sociales - c'est différent d'enseigner à la campagne ou en ville, dans un pays libre ou dans une dictature...

- un dernier point serait l'image que les natifs ont des étrangers - chaque peuple a ses clichés figés dans la mémoire collective et à chaque fois qu'on voyage on porte un peu poids de son pays - on est en quelque sorte le représentant de notre pays dans celui d'arrivée. C'est pour cela qu'on ne devrait pas decevoir l'image, si elle est bonne, que les autres ont déjà.



si je vous dis que derrière ça...

Bonjour à tous et à toutes,
Ioana Baltog de mon nom
Je ne suis pas née en août
Mais en avril, il y a 22 ans

Je fais un master à Aix-en-Provence,
Malgré le beau temps, c'est pas des vacances
Mes villes préférées c'est Marseille et Paris
Même si je suis originaire de Roumanie

Comme aux temps des grand-mères,
Je n'aime que les vieilles choses
Du début du siècle, ça a l'air
De mettre dans ma vie un parfum de roses

La musique de l'époque, le ciné
Une carte postale jaunie au moins
Un phono, un refrain, tout me plaît
Si cela vous intéresse venez lire plus loin...