Paris. Dimanche matin. Temps changeant et frais. Devant le 28 du boulevard des Capucines, les passants se font rares.
On se dépèche vers l'entrée des artistes. L'art nous appelle. L'ancien bâtiment de l'Olympia résonne sous les répétitions minutieuses des derniers moments. L'orchestre et les membres de l'équipe bouillonnent...
Le lourd rideau de velour rouge s'ouvre. Dans sa petite robe noire, avec laquelle elle nous a habitués, Jil Aigrot apporte sur scène son immense talent vocal aussi que sa personnalité pleine de douceur et de sincerité.
Le plus de grave qu'elle a dans la voix ce soir emprunte à ses chansons encore plus de dramatisme. Son convaincant jeu de scène trahit sa formation théatrale. Juste ce qu'il faut pour emporter le public.
La musique nous transporte dans une sorte d'univers parrallèle, "un état second" d'où chante l'artiste entraînant dans ce voyage le publique. Tour à tour, les ritournelles nous promenent sur le pavé du Paris des années 20-30, nous ouvrent les yeux sur la vie toujours sur les routes et parfois pathétique des forains, nous aprennent "A quoi ça sert l'amour", que "sans amour on n'est rien du tout" et que les mots d'amour sont inépuisables. On fait la connaissance de "L'accordéoniste", de l'"Homme terrible", du "Légionnaire", entre un tour de Manège musical et "Les flonflons du bal". Sans oublier les classiques "Padam, Padam" et "Hymne à l'amour".
La vie devient rose quand la Jil Aigrot descend dans la salle pour cette chanson pour faire chanter le public qui s'avère ému et très réceptif. Parfois avec les larmes de l'émotion au coin de l'oeil, perdus dans "La foule", on écoute, on entend, on vit avec l'artiste l'intensité de cette matinée. Les histoires tristes de "L'homme à la moto" et des "Amants du jour", qui se donnent la mort pour jamais ne plus être séparés, créent une atmosphère apropriée pour une supplication comme "Mon Dieu". Après la dernière chanson du tour de chant "Non, je ne regrette rien", en rappel Jil Aigrot nous offre deux interprétations originales et très réussies de "Sous le ciel de Paris" (chanson spécialement ajoutée pour ce soir) et de toujours acclamé "Milord". On est sous le charme.
Pour Jil Aigrot, le triomphe est total, télévisions, journalistes, tous étaient au rendez-vous. La salle pleine d'un public plus qu'heureux. Des merveilleux souvenirs pour tous. Un magnifique hommage comme s'il restait un peu d'Edith Piaf dans l'établissement de Bruno Coquatrix.
3 commentaires:
Foarte interesant ce ai postat.M-am uitat pe blogul tau si imi place ce am vazut chiar e frumos si interesant.Felicitari si sigur am sa mai revin!
On s'y croirait presque..
Merci Pour ce joli Blog,J'adore la chanson Française,comme toi...
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